Concerts

Prochains concerts


Basilique de Longpont-sur-Orge


Eglise Notre Dame du Travail, Paris

59, rue Vercingétorix 


« Vivaldi, œuvres sacrées »



Solistes :


Michaël Langérôme, basson

Stéphanie Boré, contralto

Isabelle Philippe, soprano

Emanuela Ducornez, soprano

Emilie Jonathan-Colas, violon


Chœur Tempus Vocalis, cheffe de chœur Françoise Pech

Chœur Darius Milhaud, cheffe de chœur Camille Haedt

Orchestre Les Pléiades


direction : Philippe Lerat


Prix des places : Sur place : 25 € // préventes et étudiants : 20 € // gratuit moins de 12 ans

Réservations sur FNAC et BilletReduc.com


Lire le post de présentation "Vivaldi, oeuvres sacrées" de Philippe Lerat dans le blog des Pléiades




Isabelle PHILIPPE, soprano


Elle fait ses études de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (Classes de N.Broissin et de W. Christie), au CNIPAL et avec F. Guinchat; Elle est lauréate de nombreux Concours Internationaux (F. Vinas de Barcelone,premier prix du concours Viotti-Valsesia , prix du meilleur chanteur étranger au concours Di Stefano, premier prix Opéra, prix du Public, prix d'Opérette à Marmande, Voix d'Or Opéra).

Elle se produit en récitals, en oratorios et à la scène, en France comme à l'étranger; notamment au Covent Garden, Tonhalle de Zurich, New Theater de Tokyo, Théâtres des Champs Élysées et du Châtelet, Opéras de Paris, Montpellier… Elle y incarne des rôles de premier plan, comme la Reine de la Nuit, Traviata, Lucia di Lammermoor… sous la direction de Manuel Rosenthal, William Christie, Arie Van Beek, Stéphane Denève...

Parmi les œuvres d'oratorio qu’elle a chantées, citons Mozart , la Messe en ut à la Cathédrale de Metz, direction Jacques Mercier, ou les Vêpres solennelles d’un confesseur et la Messe du couronnement au Concert Hall de Pékin; Le messie de Haendel à l'opéra comique ainsi que le Requiem Allemand de Brahms au Théâtre du Châtelet.

Interprète de musique contemporaine, par exemple La Reine dans Perelà, opéra de Pascal Dusapin, à l'Opéra National de Paris et à l'Opéra de Montpellier , elle chante aussi  le répertoire baroque, pour exemple Romilda dans l’opéra Serse de Cavalli, au Théâtre des Champs-Élysées (retransmis sur France Musique). Elle crée et enregistre aussi des rôles d’Opéras français rares, retransmis sur TF1 et le Câble, comme Dinorah dans le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer, et Marianne dans les Caprices de Marianne de Sauguet. Parallèlement à sa carrière d'interprète, Isabelle est professeur de chant au Conservatoire de Saint-Cloud.

 

Manuela DUCORNEZ, soprano


Née en Pologne, elle grandit en Allemagne où elle étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Cologne (Allemagne) et obtient un Master en direction et orgue. Elle poursuit ses études de chant avec Barbara Schlick, spécialiste en chant baroque et Lied et obtient un Master de chant lyrique et de pédagogie du chant. Elle se perfectionne en chant auprès de Sissel Hoyem Aune, France Edmond, Luisa Mauro, François Leroux et Sophie Hervé. Après ses études, elle est nommée maître de chapelle à Cologne en tant que chef de chœur et organiste.

Elle se produit comme Soliste et chanteuse lyrique au Luxembourg, en France et en Allemagne, et est invitée dans différents festivals comme le Schumann-Festival à Bonn, le festival de Meschede et le festival-Klosterserenaden à Dortmund.  Elle chante régulièrement avec des ensembles renommés comme Consono (1er Prix de Chœur de chambre en Allemagne), Kölner Kammerchor ; et le Chœur de l’opéra de Dortmund en 2019/2020.

Elle travaille en Lorraine, au Luxembourg et  en Allemagne comme chef de chœur et professeure de chant. Passionnée du Lied-allemand elle donne régulièrement des récitals de Lied et mélodies ; elle chante en particulier sous la baguette de Karel Mark Chichon pour la Deutsche Radio Philharmonie de Saarbrücken, sous la direction de Jacques Mercier avec l’Orchestre National de Lorraine, avec le chœur régional Hauts-de-France (Éric Deltour) et sous la direction de Jean-Claude CASADESUS avec l’orchestre de Picardie. Depuis septembre 2018, elle est professeure de chant au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille.

 

Stéphanie BORÉ, contralto

Après avoir fleurté avec le piano, la danse, la guitare et la flûte à bec, elle se consacre aujourd’hui essentiellement au chant, art dans lequel elle se perfectionne en suivant les précieux enseignements de Sophie Hervé; sa tessiture de contralto la conduit à aborder des rôles tels Erda dans l’Or du Rhin (Wagner), Arsace dans Semiramide (Rossini) ou Geneviève dans Pelléas et Mélisande (Debussy), sans négliger le répertoire ancien, notamment la musique italienne baroque et pré-baroque, ou encore le répertoire irlando-breton avec l'ensemble les Mermaids. Sa polyvalence la pousse à la fois vers les scènes lyriques, en tournée avec la compagnie Art.Com, ou à l’Opéra de Saint-Étienne, où elle aborde un répertoire riche et varié d’opéras et d’opérettes, et au théâtre, avec la compagnie de théâtre musical L'Arsenal d'Apparitions; elle a ainsi créé les spectacles Pasolini Musica et Le Long Voyage du Pingouin vers la jungle et fait actuellement partie de la distribution de l'oratorio Pandora, la première femme. En avril 2022, elle était Gaïa, la reine de la Terre, dans Un Voyage sur la Lune au Grand Théâtre de Calais. Mêlant à loisir classique et jazz, elle chante aussi les œuvres de Pierre-Gérard Verny au sein de l’ensemble Edelvoice… ce qui ne l’empêche guère de chanter des mélodies de Schubert au Centre Pompidou, dans le cadre de l’installation Sonic Blossom issue de la merveilleuse imagination de l’artiste coréen Lee Mingwei. Côté jeune public, l’association Mandarine l’engage régulièrement pour participer à plusieurs de ses spectacles, dont le Quatuor Mandarine, florilège de facéties, jeux et devinettes vocales, et Tintinnabulle, où elle incarne une fée-chanteuse transformant crèches et écoles en autant d’univers magiques et mystérieux d’où surgissent bien des surprises sonores et biscornues. Stéphanie chante régulièrement avec Les Pléiades depuis 2015.

 

Michaël LANGÉRÔME, basson

Originaire de la région tourangelle, il débute ses études musicales au sein de l’école municipale de musique de Joué-Lès-Tours dans la classe de Franck LEBLOIS. En 1992, il fait le choix d’intégrer les classes à horaires aménagés du Conservatoire régional de Tours et la classe de basson de Robert DALMASSO et poursuit ses études en obtenant son baccalauréat « musique ». Lauréat du concours de basson, il intègre en février 2001 la Musique principale des Troupes de Marines, orchestre dépendant du Gouverneur militaire de Paris et du ministère des armées. Avec cet ensemble il participe aux différentes cérémonies nationales sur tout le territoire avec aussi plusieurs tournées internationales (Inde, Israël, Maroc, Russie).

 

Ci-dessus, manuscrit holographe du Beatus Vir RV 597 (7e mouvement : Paratum cor ejus, mesures 23 à 41) détenu par la Biblioteca Nazionale Universitaria de Turin. Parce que ce manuscrit était destiné à son éditeur et non aux interprètes, Vivaldi s’est appliqué à le copier… En pratique, les musiciens devaient souvent se contenter de parties séparées copiées à la va-vite à partir d’un conducteur dont l’encre était à peine sèche, parfois constellé de ratures, pâtés et autres renoncements. Cela constituait le prix à payer pour jouer une musique « actuelle » et à la mode qui, aussitôt jouée, serait chassée par une autre. Grâce à la renommée du compositeur, une partie de ses œuvres fut cependant éditée de son vivant comme en témoigne ce beau manuscrit. Mais beaucoup d’autres partitions de Vivaldi ne nous sont parvenues que sous forme de parties séparées (et parfois incomplètes) à partir desquelles un solide travail de restitution doit être entrepris pour corriger les erreurs de copie — même si quelquefois c’est le copiste qui a corrigé les erreurs du compositeur ! — et reconstituer le conducteur.

Prochains concerts


Cathédrale Saint Louis de Blois


Eglise Notre Dame du Liban, Paris

17, rue d'Ulm



« Le romantisme au goût français »


Paul DUKAS

Fanfare pour précéder La Péri (1912)


Camille SAINT-SAENS

Suite algérienne, Op.60 (1880)


Charles GOUNOD

Marche funèbre d'une marionnette, CG 583 (1872)


Georges BIZET

L’Arlésienne, Suite n°2 pour orchestre (1872)


Camille SAINT-SAENS

Concerto pour piano n°4 op.40 (1875)


soliste : Jean-François BOUVERY


Direction : Philippe LERAT 

Né outre-Rhin dans le premier quart du XIXe siècle, le romantisme n’est en effet pas une invention des artistes français, ni en littérature, ni en peinture, ni en musique… Et pourtant, face au rayonnement quasi cataclysmique de ce courant, les musiciens les plus réfractaires finiront par s’y rallier, en y mêlant cet esprit français indicible : un mélange de finesse particulière et de légèreté transgressive qui fait pétiller les grosses machineries que sont alors devenus les orchestres symphoniques.

Outre La Péri de Paul Dukas au romantisme tardif (1912), celui plein d’humour de Charles Gounod (Marche funèbre d’une marionnette) et le romantisme populaire d’un Georges Bizet (l’Arlésienne), le programme présente deux œuvres de Camille Saint-Saëns dont nous venons de fêter fin 2021 le centenaire de la mort : la Suite algérienne qui est en réalité une symphonie à programme pour la célébration d’un pays qu’il adorait et où il mourra d’ailleurs. Et le fabuleux Concerto pour piano et orchestre n°4, composé en 1875 et créé la même année au Théâtre du Châtelet à Paris avec le compositeur au piano et l'Orchestre Colonne dirigé par son fondateur, Édouard Colonne. L’influence de Liszt n’est peut-être pas lointaine mais Saint-Saëns reste un grand défenseur de la musique française dont il sait les spécificités toutes gauloises : ce concerto dont les thèmes réapparaissent d’un mouvement à l’autre enchaîne ses mouvements comme un récit sans interruption jusqu’au final absolument explosif ! 

Le pianiste Jean-François Bouvery sera l'interprète du concerto n°4 de Saint-Saëns

"Jean-François appartient à la catégorie des rares solistes capable d'emporter un orchestre.

L'orchestre est une machine qui peut s’avérer parfois un peu lourde, à l'image des paquebots qui ont une inertie et besoin d'un peu de temps pour manœuvrer. Cette opposition entre l’agilité du soliste et la résistance de la masse orchestrale fait que le chef n'est pas systématiquement en position de direction mais parfois d’intermédiaire. En réalité, un concerto est un jeu à trois dans lequel le leadership ne se partage pas – il ne peut y avoir deux leaders simultanément – mais s'échange comme le témoin d’un relais entre équipiers. L’espace d’un motif, d’un cadence, d’une réponse ou d’un thème, le chef d’orchestre peut passer la main au soliste, la reprendre et la passer à l’orchestre auquel, tel un cheval, on peut aussi lâcher la bride quelques instants.

La capacité à emporter un orchestre, que je reconnais tellement à Jean-François, relève du cocktail très subtile entre la performance technique (« l’homme aux vingt doigts »), la vision artistique et le leadership qui tient alors aux qualités humaines de l’artiste.

Lorsque les trois ingrédients sont réunis, le soliste à son piano devient une locomotive d’une puissance phénoménale au service de l’interprétation."

Philippe Lerat


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